Tweet 14/03/2011  Interdit aux moins de 18 ans

Le jour de la fête de la musique, je m'étais senti la plume artistique et décidais donc de narrer d'une façon littéraire, le déroulement d'un cours de body combat. Ce court texte terminé je l'expédiais à mon mailing de collègues sportifs .

Le voici dans son intégralité :

Elle se tenait devant moi, belle, désirable…
Tout d’abord, les préliminaires sont d’une utilité indispensable.
Il faut préparer lentement nos corps, les conduire à la recherche du plaisir.
Sublimer notre vigueur, nos sens, notre esprit, notre être.
Ceci fait, on engage une joute plus réelle, plus brutale. La relation devient physique, voluptueuse, lascive, sensuelle. Nos corps s’échauffent, à la recherche de l’ivresse désirée. Puis, soudainement, notre moiteur se mélange et l’ambiance se fait plus torride.
Puis, la finalité de nos actes se rapproche. Nos mouvements sont plus brutaux. Notre progression plus précise. La vivacité de notre va et vient transcende la finalité du dessein recherché. Et, sous un dernier moment d’efforts incontrôlables nous accédons  à l’extase dans un dernier spasme tant attendu.
A bout de force. Nos corps assouvis se dirigent vers un repos bien mérité.
Relâchant soudainement nos muscles tendus à l’extrême, notre esprit et l’ensemble de nos anatomies se repaissent de quelques légitimes moments de relaxation.

Puis Dominique, notre coach de body combat, s’infléchit dans notre direction, les mains jointes et dit :
« Excellent travail, on se revoit la semaine prochaine ! »
Vive le Body combat !

Les réactions ne se firent pas attendre, mon texte ayant été compris d'une façon subversive et éronée.

Voici les faits tels ils m'ont été relatés !

Phil, furieux est allé disputer sa douce compagne en lui disant :
« Chong moï tong shing shong ! »  Je n’aime pas les nouilles trop cuites !
Ah non Phil, faut potasser ton Chinois. En fait il voulait dire :
« Chantal dorénavant je t’interdis le mardi soir d'aller fréquenter ce lieu de perdition ! »

Olga ira passer ses vacances dans un goulag.

Meriem s’est vu posée une fatwa sur la tête.

Venu, après avoir lu le mail, s’est précipité au Pâquis pour retrouver sa fameuse « Copine »

Rolph est allé illico dans son resto favori, il paraît que la diarrhée ça fait passer l’envi.

Babette a juré que dorénavant elle viendrait à tout les cours de body combat.

Aurélie n’est plus bien certaine maintenant de qui elle est enceinte.

Catherine a dû avoir une longue explication avec son mari ! Elle n'a jamais parlé autant de toute sa vie…

Ma petite  histoire a réveillé chez Dominique de lointains souvenirs. Il a dû ressortir son vieux
livre de chevet poussiéreux. La Kamasoutra…

 


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