J’ai fermé les yeux et je me suis perdu dans mon passé.
Dans ces temps anciens ou ceux fraîchement oubliés.
Que retenir de toi, ton corps, ton regard, ton charme.
Tous ces atours qui me firent un jour perdre une larme.

Que dire de ces souvenirs qui sont restés gravés en moi.
Qui éclairent mon cœur, qui sont l’absolutisme de ma foi.
Petites pierres étincelantes qui comblent toutes mes nuits.
Alimentant cet espoir qui écrase l’ombre de mon ennuie.

Ciel d’un bleu limpide, lèvres pulpeuses qui m’invitent.
Âme de mon espoir qui n’a jamais voulu que je te quitte.
Je plane, je vois, je discerne que toute ma béatitude est là.
Que je sème, qu’elle prétend être, que je range en petits tas.

Toi, oui toi que j’ai aimée, que j’ai chérie trop peut-être.
Qui a crié ces souvenirs, les a désagrégés dans mon être.
Te souviens-tu de moi, de ces instants qui furent magiques.
Qui décimèrent des étoiles dans notre monde chimérique.

Je veux te garder dans l’apparence de mes beaux souvenirs.
Ceux qui à jamais m’enchanteront et me feront sourire.
As-tu toujours existée. Es-tu le caprice de mon entendement.
Ou la simple étincelle divine, flambeau du reste de mon temps