Tourbillons

Les paumes de mes mains pressées contre les tiennes.
Nos lèvres jointes effaçant enfin l’infini de nos peines.
Nous tourbillonnons dans l’aube d’une fortune sacrée
Qui tel un cyclone, entre nous brusquement était né.

Nous respirions cet air tiédi de l’absolu du bonheur.
Vivant intensément l'aube magique de nos cœurs.
Nos yeux fermés, cherchant l’éternel de nos sentiments,
Espéraient gardés pour toujours cet intense présent.

Nous frissonnions. Importance éthérée de nos passions.
Battements d’ailes de l’archange sublimé de déraison.
Et nous nous mimes à planer dans des nimbes ultimes.
Dénaturant l’immaculé et la profondeur qui nous abîme.

Chaque pas vers une quintessence mille fois recherchée
Voulais de nous cette seule prière. Toujours je veux t’aimer.