Promenade fatigante !!!
Une promenade à deux
vitesses organisée par l’office du tourisme de
Divonne.
L’une pour les bavards et
l’autre pour les moins bavards.
Les moins bavards étant sensés aller beaucoup
plus vite.
Le rendez-vous était
pris au Fleurton situé à 500
mètres à gauche du
camping sur la petite route forestière qui monte à
la
Vattay.
J’étais en
pleine forme pour cette escapade, forme que je devais principalement
à ma coach de fitness, Lauren, d’une
beauté et énergie motivante. MERCI ma
chère !
Difficile de
perdre son chemin, tout ici est parfaitement
fléché, balisé. La montée
commence tout d’abord calmement question de
s’échauffer les muscles puis la pente se fait plus
raide et on se demande pourquoi nous nous sommes mis dans cette
galère.
Les couleurs automnales sont
magnifiques en cette saison, un délice pour les yeux, une
sublimation de l’âme et une tendresse pour le
cœur.
Le petit
chemin que nous grimpons coupe la route forestière
goudronnée, il faut prendre à droite, puis
continuer sur 500 mètres
pour retrouver le chemin.
Après 1h20 de grimpette, la Baraque
de Divonne devient notre première halte
sérieuse, sandwich, pâte de fruits, on apprend
à connaître nos compagnons de route.
Nous sommes déjà à 1200
mètres .
La chemin
ensuite est beaucoup plus facile, il sillonne jusqu’au col de
la
Vattay et nous permet de relaxer nos
carcasses fatiguées. Une dernière petite
côte avant d’arriver au chalet de la Petite
Grand. où
nous retrouvons une délégation du club de ski de
fond du pays de Gex qui prépare le chalet pour la saison
d’hiver et qui nous sert un bon verre de blanc.
« C’est quand même bien cette
promenade ! »
Hic ! Nous repartons,
direction
la Dôle ( 1678 m
) que nous apercevons au loin par-dessus les sapins.
Nous passons le chalet de La Grande
Grand. Suivons le chemin des
randonneurs très bien indiqué et tombons devant
la borne délimitant la France avec la Suisse.
Ce n’est pas sans un
certain émoi que nous franchissons cette
frontière mythique et les choses sérieuses
commencent.
Au loin, la station de radars de la Dôle semble
nous narguer. Et on monte, on monte avec nos mollets qui nous font mal,
notre souffle trop court et notre visage qui se crispe !
Arrivé enfin
à destination nous sommes récompensés
par le spectacle magnifique que nous octroient la chaîne des
Alpes et la vallée du Jura.
Par contre le vent souffle avec une force d’enfer. Abriter
contre un rocher, nous nous délectons de nos victuailles.
Il nous reste
45 minutes de descentes pour atteindre La
Barillette où nous attend
le car.
La descente
est agréable, peu abrupte, nous laissant le loisir de
laisser traîner notre regard sans s’encoubler dans
quelques racines. Des hordes de chamois détalent
à l’horizon.
C’est beau la nature !
Enfin
à destination, le car nous offre son réconfort
après ces six heures d’efforts
agréables.
Il est temps
maintenant de retourner à nos pénates…
Merci pour ce
tour monsieur le guide et M’sieur l’OT de Divonne.
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